Le jazz est par essence une musique à savourer en commun... une musique de rencontre, de complicité, de communion entre musiciens. On parle le même langage musical, alors peu importe la notoriété, le fait d'être amateur ou professionnel, la langue maternelle, la couleur de la peau, l'âge, le religion, la nationalité, le talent...
Oui... même le talent ! l'essentiel est de prendre du plaisir à jouer ensemble.
"Ensemble"... voilà le maître mot. Sans lui, le jazz n'aurait peut-être jamais existé.
Comment pourrais-je remercier un à un tous les musiciens de mes orchestres passés et présents, ceux avec qui j'ai enregistré, ceux qui m'ont fait l'honneur de jouer à mes côtés au cours d'un festival, d'un concert ou d'une émission, ou simplement avec lesquels j'ai esquissé un ou deux solos au cours d'un boeuf improvisé, à Paris, en province ou en Patagonie, à des heures impossibles, entre une fin de concert et un retour nocturne en voiture.

Il sont si nombreux !

Claude Luter d'abord - à tout seigneur tout honneur -, qui partagea avec moi durant tant d'années l'affiche du Slow Club, Michel Attenoux, Maxim Saury, qui fit la renommée du Caveau de la Huchette, Marcel Zanini, François Guin, Eddie Bernard, l'ami Moustache, le grand Benny Vasseur, Stéphane Grapelly, la légende... et combien d'autres ! des dizaines, peut-être des centaines !
Qu'ils me pardonnent. Comment les citer tous ?
Laferrière, Zanini, Bouchet,
Saury, Camicas... un All Stars !
Et toutes ces grandes vedettes du jazz américain dont j'ai eu la chance de croiser la route : Barney Bigard, Albert Nicholas, Sam Woodyard, Cat Anderson (qui enregistra l'une de mes compositions), Al Singer, mon ami Bill Coleman, l'inusable Benny Waters, Jimmy Griffin, Sonny Payne, Nelson Williams, Sammy Price, Lionel Hampton...
La liste n'est pas close. J'espère bien l'enrichir encore.
Cat Anderson et Marc Laferrière
Et ces garçons talentueux qui ont choisi de ne pas succomber aux sirènes de la capitale, et portent la bonne parole du jazz à travers tout le pays !
Par exemple les musiciens du Mississippi Jazz Band, que je retrouve à chaque fois avec le même plaisir.
Marc Laferrière avec le Mississippi Jazz Band
au festival de Marciac (août 2003)
Et les amateurs ! cette foule d'artistes que le grand public ne connaît pas mais qui forment pourtant l'âme de cette musique car ils en détiennent l'avenir : c'est de leurs rangs que sortiront les virtuoses de demain.
Quand ils m'invitent à jouer avec eux, je vois briller dans leur regard la foi des premiers âges.

À tous, merci.

Marc Laferrière
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